Depuis quelques années, les difficultés sociales accentuées par la crise obligent de nombreuses personnes à avoir recours au RSA pour arriver à joindre les deux bouts. Cette réalité est d’autant plus flagrante que nombre de femmes enceintes se voient désormais contraintes de demander le Revenu de Solidarité Active pour parvenir à vivre correctement.
Si le RSA est réservé aux personnes de plus de 25 ans, la femme enceinte fait figure d’exception dans ce domaine puisqu’elle a droit à cette allocation quel que soit son âge.
Même une mineure enceinte peut prétendre au RSA. L’obtention de ce revenu minimum ouvre directement de nouveaux droits aux prestations de la Sécurité Sociale, à la CMU et à l’allocation logement. Et c’est l’aide sociale départementale qui prend en charge les cotisations d’assurance maladie.
Seule et sans ressources, la femme enceinte touche durant sa grossesse une indemnité de :
- 620 € par mois puis 827 € par mois à la naissance de l’enfant
- 1027 € s’il s’agit d’un deuxième enfant.
Une femme exerçant une activité à plein temps qui rapporte 1120 € net par mois peut bénéficier d’une aide de :
- 212 € par mois du troisième mois à l’accouchement
- puis de 184 € par mois à la naissance de l’enfant.
Une femme enceinte en couple n’ayant pas de ressources touche :
- 609 € par mois ainsi que l’aide au logement si le mari ou compagnon est également sans ressources.
Le couple touche ensuite :
- 726 € par mois à l’accouchement plus les APL
- 872 € par mois s’il s’agit d’un deuxième enfant.
Le RSA peut se cumuler durant un an avec les revenus d’une nouvelle activité professionnelle ou d’une formation rémunérée.
N’hésitez surtout pas à aller voir une assistante sociale et à expliquer votre cas d’autant plus que le RSA ouvre d’autres droits qui permettent de passer ce cap difficile pour mieux rebondir. En effet, le Revenu de Solidarité Active donne droit à la couverture maladie universelle complémentaire, la CMU.
Le Rsa donne également droit à une complémentaire santé gratuite pour avoir accès aux médicaments gratuitement. Il faut s’adresser à votre mairie via le centre communal d’action social, à la CAF ou au conseil général.
Il ne faut pas avoir peur de se faire aider par une association qui peut vous aider dans les démarches et être un soutien moral dans la difficulté.